Le 18 février dernier, Microsoft a annoncé qu’il avait l’intention de racheter la société américaine Activision Blizzard pour un montant astronomique de 68,7 milliards de dollars. Cette opération serait la plus importante acquisition jamais réalisée dans le secteur du jeu vidéo. Cependant, le gouvernement britannique a récemment bloqué ce rachat, suscitant la colère de Microsoft. Dans cet article, nous allons revenir sur cette affaire et analyser les raisons qui ont poussé le Royaume-Uni à s’opposer au rachat d’Activision Blizzard par Microsoft.

Microsoft furieux contre le Royaume-Uni

La décision des autorités britanniques de bloquer le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft a été une surprise pour tout le monde. En effet, la société américaine avait déjà obtenu toutes les autorisations nécessaires pour mener à bien cette acquisition. Face à cette décision, Microsoft a exprimé son mécontentement et a dénoncé une décision politique qui nuit à la compétitivité de l’industrie européenne du jeu vidéo.

Pour justifier son choix, le gouvernement britannique a expliqué que ce rachat représenterait une menace pour l’industrie européenne du jeu vidéo. Selon les autorités, Microsoft aurait trop de pouvoir dans ce secteur et pourrait mettre en danger la concurrence. En réponse à ces accusations, Microsoft a affirmé que cette acquisition ne ferait qu’augmenter la compétitivité de l’industrie du jeu vidéo en Europe et qu’elle est dans l’intérêt des joueurs et des consommateurs.

Une acquisition controversée

Cette acquisition a été très controversée dès le départ. En effet, Activision Blizzard est une société américaine qui possède de nombreux studios de développement de jeux vidéo en Europe, notamment en France et en Allemagne. L’annonce de ce rachat a donc suscité des craintes quant à l’avenir de ces studios. Les employés de ces studios se sont également inquiétés de la prise de contrôle de leur entreprise par Microsoft.

De plus, cette acquisition marque le début d’une nouvelle ère dans l’industrie du jeu vidéo. Avec cette opération, Microsoft devient le leader mondial du marché du jeu vidéo, dépassant ainsi son principal concurrent, Sony. Cette domination de Microsoft est une source de préoccupation pour les joueurs et les consommateurs qui craignent une hausse des prix et une baisse de la qualité des jeux.

La réponse du gouvernement britannique

Le gouvernement britannique a pris la décision de bloquer le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft après une enquête menée par la Competition and Markets Authority (CMA). Cette agence de régulation a conclu que cette acquisition aurait des conséquences négatives sur la concurrence dans l’industrie européenne du jeu vidéo.

Dans un communiqué, le ministre britannique de la Culture, des Médias et des Sports a déclaré : « Nous avons pris cette décision pour protéger l’intérêt public et pour garantir que l’industrie européenne du jeu vidéo reste compétitive ». Le gouvernement britannique a également souligné que cette décision ne remettait pas en cause l’importance de l’industrie du jeu vidéo pour l’économie britannique.

Les conséquences pour Microsoft

Cette décision représente un véritable revers pour Microsoft qui avait misé gros sur cette acquisition. En effet, le rachat d’Activision Blizzard aurait permis à la société américaine de renforcer sa position dans l’industrie du jeu vidéo et de se positionner comme le leader incontesté du marché. Cependant, cette décision ne va pas mettre fin aux ambitions de Microsoft dans ce secteur.

La société américaine a déjà fait savoir qu’elle allait contester cette décision et qu’elle était déterminée à mener à bien cette acquisition. Microsoft espère que les autorités britanniques reviendront sur leur décision ou que d’autres pays européens donneront leur accord pour cette opération.

En conclusion, la décision du gouvernement britannique de bloquer le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft est une surprise pour tout le monde. Cette acquisition suscitait de nombreuses craintes quant à l’avenir de l’industrie européenne du jeu vidéo. Le gouvernement britannique a jugé que cette opération représentait une menace pour la concurrence dans ce secteur. Microsoft a exprimé sa colère et a affirmé que cette acquisition était dans l’intérêt des joueurs et des consommateurs. Cette décision représente un véritable revers pour Microsoft, mais la société américaine n’a pas abandonné ses ambitions dans l’industrie du jeu vidéo.